Que ce soit devant un retard de langage (aucun mot compréhensible avant 2 ans par exemple), un défaut de contact (enfant ne regardant jamais le visage, sans attirance pour les jouets sonores) ou simplement dans le cadre d’une vérification systématique (patient a risque ou parents malentendants), un test auditif peut être réalisé.
Il s’effectue de deux façons possibles :
Les tests de dépistages que l’on peut réaliser dès la naissance, sont les tests objectifs.
Les otoémissions acoustiques apportent une réponse simple : si elles sont présentes l’audition est normale, si elles sont absentes ils faut recourir à un autre test.
Les produits de distorsions sont présents en cas de surdité légères et d’audition normale, leur absence nécéssite un test complémentaire.
De nombreuses situations rendent ces deux tests inefficaces (bouchon de cérumen, sérosités dans la caisse du tympan…) et peuvent justifier des soins préalables ou de changer de moyen d’évaluation de l’audition.
Les potentiels évoqués auditifs comme les autres test objectifs nécessitent un enfant calme, voire endormi. Ce test est relativement long mais permet d’établir les seuils auditifs, c’est-à-dire, l’intensité minimale à laquelle un son est perçu, ce qui définit les niveaux de surdité.